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Oscar Plumetis

Oscar Plumetis
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7 juillet 2013

Je pars incrustée dans ma peau des algues de nos

Je pars incrustée dans ma peau des algues de nos amours qui s'aggripent et ne me lâchent pas

Je fuis ta douceur et tes caprices, ta jalousie péremptoire, nos déchirements nocturnes

j'emmène dans ma paume un zeste de souvenirs qui pétillent entre chien et loup, une valse heureuse, un sourire d'enfant, le rire d'une épaule emmitouflée, ma gorge dans tes cuisses.

Toi, moi, toi, moi, ballon halletant de nous, épaule , pied, rein, nuque, temps mort, un partout la balle au centre.

Sur ma hanche en baluchon, se dandine un frichti de notre histoire, mon pendentif se faufile dans ta chaussette, ma photo dort dans ton livre, un semis de barrettes taquine les coutures de ton caleçon.

Toi sans moi, colère et poings serré, moi sans toi, sourire étranglé.

De nous deux, reste l'essence, comme un refrain lancinant dans mes pensées.J'aimerais , je ne veux plus, ça me dépasse.

Et à chaque pas, au coin de chaque couleur et de chaque mur, je plante une graine de nous, dans l'espoir de retrouver notre chanson.

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12 mai 2012

Tes doigts délacent mes souliers, valsent contre

Tes doigts délacent mes souliers, valsent contre mon rein,

Saupoudrent un peu de sel dans les recoins de ma cuisse,

détricotent ma culotte, gambergent sur mes seins

Et je zigzague entre les draps, comme une araignée

les pattes en quinconce derrière l'oreiller.

Mains droite, main gauche, dix contre un, tu joues aux billes avec ma volonté

L'après-midi s'étire contre ta bouche, j'oublie le nom de ma grand-mère,

la capitale de la Pologne, et ma règle de trois.

Il est huit heures à Paris, 16 h à New york, 35 degrés à l'ombre, la nuit tombe.

Mes doigts délassent tes paupières, dansent la polka sur ton oreille,

déclament sur ton derrière, t'enlèvent jusqu'à ton dernier doute

et remontent à quatre pattes le pont des soupirs sous lequel coule

la Seine mon amour

 

14 mars 2012

La valse des mots

sephora

26 février 2012

Femme d'osier

endroit envers

25 février 2012

One apple a day

apple a day

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18 mars 2011

Thir(s)ty

Je crois que je renais à d'autres vies
mes passés sont des ballons légers
Sobres sont mes pensées
Je suis libre, la porte est ouverte
mais dans le jardin
les fleurs ont fané...

24 octobre 2010

Fragment 1

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La Nuit, Van Gogh

 

Tes nuits moites

Aux néons psalmodiants

Tes virées en solitaire,

Pour calmer ton feu ardent.

Ton angoisse d’être en vie,

à ton retour,

Assurer l’ordinaire,

Petits pains fourrés Nutella

Miettes d’amour distribuées

au petit déjeuner

Cœur battant, pompe qui insiste

Envie de disparaître maintenant.

 

10 octobre 2010

Madame violence

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Tu t’agrippes, tu m’énerves,

tu me sors par tous les trous.

Les jours de pluie, les jours de lune, tu te déguises pour m’endormir,

Je cavale sous les rayons du soleil,

Je travaille dans mon usine à rêves d’abeille,

Tu me broies les os, tu me manges les yeux, je suis pauvre dans tes bras,

Madame violence.

Je suis tricheuse, je suis laide accoudée à ton bar,

Je manivelle, je déjoue et je jure

Que jamais plus je n’aurai un mot plus haut ql’autre,

Jamais tu m’entends? jamais un geste déplacé...

Et là tu ris madame violence,

Tu t’en payes une sacrée tranche !

Tu m’en ressers un ptit, rien que pour voir jusqu’où jpousserai la fable.

Mais moi, je suis une fée ma sale violence,

une fêlée qui attend,

Une qui rêve sa vie par tous les temps,

Une que tu vas pas finir par étouffer je te le jure,

Je t’aurai un jour promis, je te coincerai et ce sera violent ! 

10 octobre 2010

Ephémere id.

 

Le mal de toi

Ça me taquine les côtes, ça m’irrite le foie

J’ai le pouls en friche même si je triche

Je n’arrive pas à te vomir

Le lundi je souris,

le mardi j’espère

Mercredi j’ai envie jeudi je trépigne

Vendredi je transpire

Si ça se trouve samedi…

Et dimanche je tranche

Plus de toi ! plus jamais ça…

jusqu'à lundi

6 octobre 2010

T.R.E.V.E

Il pleut contre les flancs de ce train solitaire, hermétique aux beautés du chemin. Empesée d’ennui dans mon compartiment, je baille.

Au plafond, une trappe.

Je me hisse sur le toit du wagon. L'air bouillonne et gémit. Ne pas tomber. On frappe mon épaule, je me raidis.

Qu'es-ce que tu fais là? On dirait un elfe égaré.

Tu siffles, t’élances dans les airs, je me frotte les yeux et ping ! mes bras m’emportent vers le haut. Le ciel gris est humide comme une grande bouche. Au-dessous de nous, les bois touffus, les champs détrempés, les toits microscopiques et le train pareil à une vipère dans un taillis.

Ta main est un nichoir, je m'y agrippe. Nous buvons  les éléments, comme un fil poreux entre nos deux corps. Rien ne nous empêche, tout est maintenant.

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